Dans un article précédent, j’ai essayé de fixer quelques notions classiques en course à pied.
Comme je l’indiquais, il s’agissait pour moi de préparer un marathon. Celui de Metz-Mirabelle le 17 octobre 2010.
Deux semaines après la course, il est temps pour moi de fixer mes idées et de faire part de mes remarques.
Flash back
Ceux qui n’ont jamais couru un marathon ne peuvent pas comprendre toute l’importance que revêt la préparation de ce type de course. La moindre erreur et tout peut déraper. Un marathon, c’est comme le lancement d’un engin spatial : ça commence bien avant la mise à feu, et il faut que tous les voyants restent au vert avant le décollage et pendant le vol. C’est ce qui le rend passionnant.
Pour ce billet, je commencerai une semaine avant la course, passant sous silence les 16 semaines précédentes d’entrainement spécifique :
- Dimanche 10/10/2010
- essais vestimentaires : le tee-shirt technique que je comptais utiliser m’a écorché la poitrine lors de la sortie du jeudi précédent. Trop abrasif. Il faut essayer un autre vêtement. Ouf, ça a l’air bon. Par précaution, je teste aussi la compatibilité du tee-shirt avec la crème anti-frottement.
- essai de petit-déjeuner pour la course : mélange floconneux céréales + fruits secs avec un peu de lait, riz au lait Montblanc, banane, café (un bol alors que je n’en prends jamais le matin !). Nickel. J’ai aussi décidé de prendre une boisson d’attente (Isostar) entre le petit-déjeuner et le départ de la course (l’attente + le stress font baisser la quantité de glycogène disponible), donc je teste avant ma sortie dominicale. Bonne idée car j’ai eu la main un peu trop lourde finalement : je ne suis pas gêné pour courir 1 heure, mais j’ai des doutes pour le marathon. Je réduirai la concentration d’un tiers dimanche prochain.
- essais de ravitaillement : je vérifie qu’en courant, mon estomac supporte bien les raisons secs. Je n’ai pas l’habitude de prendre du ravitaillement solide (l’improvisation sur ce sujet m’a coûté assez cher l’an dernier au marathon de Genève), mais je suis convaincu que c’est une solution pour retarder l’arrivée du fameux mur du marathon (baisse du glycogène dans le sang).
- Lundi
- Je commence mon régime dissocié scandinave (RDS). Trois jours (lundi, mardi, mercredi) avec peu de féculents et pas mal de protéines, légumes et fruits afin d’abaisser la quantité de glycogène stockée dans les muscles. En retour, les 3 jours suivants (jeudi, vendredi, samedi) sont hyper-glucidiques : pâtes (juqu’à 700 g par jour !), riz, céréales
- nuit de lundi à mardi : ça y est : le marathon me réveille la nuit avec mille questions en tête !
- mardi : avant-dernière séance d’entraînement. Le temps se refroidit. Vite un tour sur Météo France : la fin de semaine annonce une détérioration (froid, voire pluie sur Metz). Je déteste courir sous la pluie.
- mercredi
- le RDS ne satisfait pas complètement mon appétit. J’ai faim !
- Je fais ma liste des choses à mettre dans les bagages. Je suis impressionné par la quantité de points à noter.
- Les grèves contre la réforme des retraites perturbe beaucoup l’approvisionnement en essence. Faut-il aller à Metz ?
- La météo annonce de la pluie pour dimanche
- jeudi
- Je remange à nouveau des glucides lents. Mais je dois manger à midi au restaurant pour un repas professionnel : la portion de pâtes est ridicule par rapport à ce que devrais manger !
- Le temps est de plus en plus froid. Ma dernière séance est l’occasion d’essayer des vêtements plus chauds pour le marathon. Des questions demeurent : short, cuissard ou collant ? Casquette ? Coupe-vent ? Avec le froid, faut-il augmenter la concentration d’Isostar ?
- on décide d’aller à Metz malgré le risque de pénurie d’essence. Du coup, je veux m’inscrire en ligne. Argh : les inscriptions en ligne sont closes depuis ce matin . Je suis condamné à arriver samedi à Metz avant 18h pour pouvoir m’inscrire.
- vendredi
- mon emploi du temps professionnel m’occupe l’esprit toute la journée. Mais en fin d’après-midi, le marathon me revient à l’esprit. J’ai vraiment hâte de me mesurer à la distance. Je suis sur de moi : je vais réaliser moins de 3h50 !
- la préparation des bagages m’occupe toute la soirée. J’ai peur d’oublier l’inoubliable.
- Samedi
- départ en voiture vers 10h pour Metz avec toute la famille. Le temps est abominable : pluie à verse pendant presque toute la route. Pourvu que la météo, qui annonce pour demain un temps froid et venteux mais sec, ne se trompe pas !
- repas à midi dans une station d’autoroute : à cause de la pénurie d’essence, il y a foule aux pompes et les caissières ne peuvent pas servir de repas chauds. Adieu mes pâtes ! Au menu, un sandwich et une demi-baguette de pain.
- Arrivée à Metz chez la famille, je n’ai qu’une seule hâte : aller m’inscrire et avoir enfin mon dossard. En ville, difficile de circuler et encore plus dur de se garer. Je finis néanmoins par avoir mon dossard : mon compagnon de route pendant près de 4h sera le 2243.
- Il fait très froid à cause du vent et il fera encore plus froid demain. Mon manches longues prévu pour demain est insuffisant. Il faut ajouter un tee-shirt par dessus ou un coupe-vent. Problème : sur un coupe-vent, on ne fixe pas facilement le dossard avec des épingles. Heureusement, dans le sac offert à l’inscription, il y a un poncho en plastique. En le roulant bien, il rentre dans l’une des poches de ma ceinture porte-gourde. Voila une bonne solution de secours si je suis habillé trop légèrement.
- mon repas du soir me fait penser au dernier repas d’un condamné. Je parle peu.
Jour J : dimanche
- 00h15 : j’essaye péniblement de m’endormir, mais mon mobile, qui doit me réveiller tout à l’heure, bippe car un collègue vient de m’envoyer un SMS d’encouragement. Super sympa, mais je n’ai pas le courage de répondre. Les idées recommencent à tourner dans ma tête. Peu importe le manque de sommeil. Ce n’est pas cela qui modifiera ma course.
- 5h45 : réveil. Je mange le petit-déjeuner déjà testé une semaine plus tôt. Puis je prépare ma boisson d’attente et commence régulièrement à boire. Je ne tiens pas en place dans la maison : il faut que je sorte, comme le recommandent d’ailleurs les magazines. J’ai une idée : je vais tester ma tenue par rapport au froid. Il fait nuit dehors. Personne évidemment. Un premier tour de quartier avec la tenue la plus chaude. Bon sang qu’il fait froid ! Un deuxième tour avec une tenue plus légère (maillot + tee-shirt). J’ai toujours aussi froid.
- 7h30 : je prends mes sacs : celui que je laisserai dans la voiture et celui que les organisateurs transporteront à l’arrivée, avec des vêtements de rechange sec. J’ai l’habitude grâce à mes courses de montagne.
- 7h45 : guidé par le Tom-Tom, j’arrive au parking réservé aux coureurs (bravo aux organisateurs pour cette attention !). Je ne suis pas seul, mais ce n’est pas encore l’effervescence d’avant-course. Je vais déposer mon sac auprès des organisateurs dans le gymnase : un sac transparent fourni par les organisateurs. Une bonne idée car le plan Vigipirate a été renforcé et cela permet de plus de limiter le volume à transporter sur la ligne d’arrivée.
- 8h00 : j’ai terminé ma boisson d’attente 1 heure avant la course, comme conseillé. En marchant d’un bon pas, je vais reconnaître le chemin jusqu’à la ligne de départ. J’en profite pour observer l’habillement des coureurs. On voit de tout : des gens en débardeur+short et des gens avec doudoune+gants+bonnet+collants d »hiver. Finalement je me décide pour maillot+tee-shirt+collants légers.
- 8h20 : de retour à ma voiture, je fixe mon dossard sur mon tee-shirt. Je masse mes jambes avec l’huile d’arnica. Je m’hydrate. Je mets mon cardio-fréquencemètre, ma crème anti-frottement sur la poitrine. Je place la puce électronique sur ma chaussure droite. J’ai l’impression de partir pour une opération spéciale.
- 8h35 : enveloppé dans mon poncho en plastique, je m’échauffe pendant 15 minutes en me rendant dans le sas de départ. Je courre peu afin de ne pas dépasser 65% de ma FCM. D’après un article lu dans la revue Zatopek, si on commence à courir le marathon très lentement, on consommera moins vite le glycogène musculaire et on retardera d’autant l’arrivée du mur. Je songe cependant que le froid va bien augmenter la consommation du glycogène. Il parait qu’on est plus de 1600 inscrits sur le marathon.
- 8h50 : dans le sas, je rencontre le meneur d’allure de 3h45. Petite discussion avec lui sur l’allure qu’il compte imprimer sur les premier kilomètres. Il me fait cadeau d’une bande plastifiée où sont inscrits les temps de passage à chaque kilomètre pour 3h45. L’organisation a l’air d’être au top ! Tous les voyants sont régulièrement passés au vert depuis ce matin : je songe à un lancement réussi d’Ariane à Kourou. Je range mon poncho dans la ceinture : au cœur du peloton, on ne sent pas le froid. 1600 coureurs échauffés, c’est un radiateur de 160 000 W au minimum !
- 9h00 : c’est le départ ! Un peu dense au début. J’ai peur de partir trop vite.
Devant moi, à environ 100 mètres, je vois le drapeau du meneur d’allure de 3h45. Je décide de revenir très lentement sur lui.
- 9h20 : je me sens très bien, j’ai de moins en moins froid, je suis content de mon choix vestimentaire. Je passe devant la famille venue m’encourager au 4ème kilomètre. J’ai envie de leur crier que je vais rattraper le meneur d’allure et faire 3h40 ! Seul bémol : à quelques dizaines de mètres devant moi, un coureur chute sur une borne en plastique : on est nombreux, il faut faire très attention à ce qu’on découvre devant soi au dernier moment.
- 9h30 : en prenant gentiment mon temps, je suis revenu sur le meneur d’allure et sagement je décide de rester avec son groupe, quitte à les lâcher plus tard. Je bois régulièrement dans ma gourde d’Isostar. J’ai pris des raisins secs au ravitaillement du 5ème kilomètre.
- 12ème kilomètre : dans les rues venteuses du centre ville, ma bande plastifiée que j’avais glissée sous mon cardio s’envole. Pas le temps de la rattraper. C’est pas grave, je vais rester avec le peloton de 3h45.
- Le marathon se poursuit dans le groupe du meneur d’allure, drapeau vert dans le dos et perruque sur la tête.
Ce dernier ne cesse de solliciter les spectateurs pour qu’ils nous encouragent, nous indique quand il faut sourire aux photographes. Il nous explique également comment réussir les ravitaillements – notamment anticiper le placement dans le peloton. J’apprends. On court à un rythme plus rapide que prévu, on a rapidement plus de 2 minutes d’avance par rapport au planning. Il parait qu’on perdra cette avance plus tard, vers le 25ème kilomètre où la côte de Queuleu nous attend. En attendant, on visite Metz, malgré les nombreux pièges des bornes et des trottoirs du centre ville : heureusement, tous les coureurs ont compris l’erreur des organisateurs et les obstacles sont signalés à tue-tête. Parfois, des douleurs imaginaires viennent m’inquiéter – dans un genou, dans un fessier -, mais elles sortent de mon imagination au bout de quelques centaines de mètres. Ça occupe.
- 10h53 : nous passons la flamme du semi-marathon. Le meneur d’allure lance le traditionnel « Allez les gars, on rentre à la maison ! ». J’aime bien l’ironie du propos : nous savons tous que contrairement à ce que laisserait penser la remarque, le plus dur est devant nous, sur le « retour ».
- 26ème kilomètre : je n’ai quasiment pas senti la côte de Queuleu. Moi qui ml’en faisait une montagne d’après le profil de la course !
- 28ème kilomètre : tous se sont tus dans le peloton. Notre meneur, qui a senti le changement, nous conseille sérieusement – c’est bien la première fois – de commencer à visualiser des images positives : une arrivée victorieuse, les applaudissements de la famille, des amis. On sent que le mur approche. Ma FC oscille entre 80% et 91% de ma FCM, avec une moyenne autour de 85%. Tout cela me paraît cohérent avec ce que j’avais lu.
- 30ème kilomètre : je sens qu’au ravitaillement, j’ai besoin de ralentir. Je laisse donc le peloton me distancer et c’est le début du mur : esprit de plus en plus vide, forces décroissantes, contractions involontaires dans les jambes. Ma vitesse diminue. Bizarrement, ma fréquence cardiaque aussi. Je ne m’attendais pas à cela. Le cardio-fréquencemètre aura au moins servi à cela. Je fais 2 pauses pour étirer mes mollets et essayer de prévenir l’apparition de crampes. Je continue à boire régulièrement de l’eau à ma gourde. Le vent que nous frappe maintenant de face pour le retour accentue la difficulté.
- 35ème kilomètre : en l’espace de quelques secondes, mon esprit se dégage brusquement. En un éclair, je fais une check-list mentale : mon chrono est correct, les douleurs très supportables. Je n’en reviens pas d’être sorti du mur de cette façon, mais il me semble que cela m’est déjà arrivé – en moins marqué – l’année dernière au marathon de Genève. A quel phénomène physiologique correspond cette lucidité retrouvée ?
- 35,5ème kilomètre : des crampes me vrillent brutalement les quadriceps. J’essaie de faire disparaître les crampes en pliant et tirant le genou en arrière, mais ce sont alors des crampes dans les ischio-jambiers qui viennent s’ajouter à celles des quadriceps. Là, c’est grave car je ne sait plus quoi faire : je suis dans l’inconnu. Je réalise qu’il y a quelque chose qui a cloché pendant la course – ou mon entraînement ? -. Je marche beaucoup, trottinant de temps à autre quand je retrouve du courage. Je pense à la famille qui doit m’attendre au 38ème kilomètre : quelle honte de paraître dans cet état !
- 38ème kilomètre : la famille est bien là.Mais en voyant ma tête qui grimace, tous comprennent que la promenade de santé a tourné à l’épreuve de volonté. Gentiment, mon fils Florian se met à courir – en jeans ! – à mes côtés en m’encourageant. Vu mon allure, ce n’est pas difficile pour lui. Alors que moi, quelques jours avant, j’avais affirmé qu’il n’arriverait pas à me suivre, mais que c’était bien dommage car on a souvent besoin de quelqu’un pour finir un marathon !
- Mon souffle se transforme peu à peu en grognements : c’est fou ce que ça soulage ! Je rassure Florian qui s’inquiète de mes efforts. Au lieu de m’accompagner sur 1 kilomètre – jusqu’au dernier pont franchissant la Moselle -, il m’accompagne jusqu’au bout de la course sur 4, 195 kilomètres, portant une bouteille d’eau, essayant de trouver au ravitaillement une pastille de sel quand je lui dis que cela pourrait faire disparaitre mes crampes. Bêtement, les bénévoles du ravitaillement se moquent un peu de lui, lui demandant s’il veut aussi du poivre. Lui, en karatéka accompli, ignore superbement les moqueries. Je suis trop fatigué pour leur dire ce que j’en pense, notamment que je n’ai jamais vu un marathon sans boisson de l’effort – donc avec des sels minéraux – au ravitaillement. C’est dommage, les autres bénévoles le long du parcours ont été irréprochables, encourageant tous les coureurs et leur facilitant le ravitaillement.
- Marchant, trottinant, je continue, encouragé par Florian. A 500 mètres de l’arrivée, je suis dépassé par le meneur d’allure de 4h00 et son drapeau noir dans le dos. Bon sang, j’en suis arrivé là ! A quelques centaines de mètres de l’arrivée, la pente de la Rue de Tête d’Or et ses pavés me semblent un mur infranchissable : je dois à nouveau marcher alors que je sais parfaitement que l’arrivée se trouve deux rues plus loin. La pente franchie, je me relance comme je peux et réussis même à sprinter – au moins à 10 km/h – jusqu’à l’arrivée sur la Place d’Armes glaciale parcourue par les courants d’air.
Temps réel de mon marathon : 4h02. Raté. Le résultat n’est pas à la hauteur de ma forme et de ma motivation.
- L’organisation a eu l’excellente idée de prévoir une couverture de survie pour chaque arrivant, ainsi qu’un morceau de tarte à la mirabelle. A l’arrivée, après la sortie du village marathon et son ravitaillement, Florian et moi avons l’agréable surprise de voir mon épouse qui nous emmène bien vite vers la voiture de mon beau-frère. Je culpabilise un peu d’avoir droit à ce traitement de faveur – si peu mérité – par rapport aux autres coureurs qui vont attendre la navette pour revenir au parking du départ.
Conclusion
Le marathon Metz-Mirabelle est un marathon magnifique – merci aux organisateurs, aux bénévoles, au meneur d’allure de 3h45 dont j’ignore le nom et bien sur à ma famille-, mais qui n’est pas adapté aux performances :
- 180 mètres de dénivelé positif,
- beaucoup de virages à angle droit.
L’organisation a quelques pistes d’amélioration :
- enlever les obstacles dangereux du centre-ville,
- proposer une boisson de l’effort aux ravitaillements,
- arrondir le tracé.
C’était mon premier marathon d’automne : je ne sais pas si je recommencerai.
Pourtant quelques jours plus tard, une fois les courbatures envolées, j’ai déjà l’envie de refaire un marathon pour réussir les 3h50 qui m’ont été volées !
Merci pour cette article! en le lisant j’avais l’impression d’y être!
Bonne continuation.
J’espère que cela vous a donné l’envie de courir un marathon ! Si ce modeste article vous a motivé pour préparer une marathon, n’hésitez pas à poster des nouvelles ici.
Cordialement
Ce récit de course nous plonge directement dans l’esprit d’un coureur de marathon … j’en aurais presque eu le coeur qui accélérait au fur et à mesure du récit.
Ce mur que tu as rencontré ce jour-là, je l’ai aussi vécu à mon premier marathon, je sais à quel point il peut être dur à gérer et les images négatives qu’il peut nous apporter, quant à notre préparation, quant à notre course … quant à l’organisation parfois.
J’ai aussi couru le marathon de Metz de 2010, et j’ai trouvé l’organisation sans faille. J’ai fait beaucoup d’autres courses, et même sur le marathon de Paris, je n’ai pas vu de pastilles de sel aux ravitaillements. De la même façon, les montées et descentes sur les ponts de Seine ne sont pas non plus faciles à négocier ainsi que les virages serrés, notamment autour de Bastille ou du retour vers les Champs sur l’avenue Foch. Mais d’ici à penser que ton temps de 3h50 t’a été volé …
Le marathon est une course où on se retrouve face à soi-même, face à sa volonté pendant la préparation, face à son mental pendant la course … c’est l’épreuve d’un homme. Ce jour là, tu n’as pas réussi cet honorable objectif, et tu ne le dois qu’à toi-même. Dis-toi simplement que tu retiendras les enseignements de cette course et que tu feras mieux la prochaine fois (peut-être même emporteras-tu simplement des pastilles de sel sur toi).
Bien sportivement …
Merci Djeze pour ta mise au point.
Avec du recul, je te rejoints sur ton analyse. Les deux seules choses que je regrette sur le Marathon Mirabelle 2010, c’est le danger des poteaux / bornes et autres sources de chute, et surtout l’absence de boisson isotonique sur le parcours (mais, de mémoire, l’organisateur avait prévenu qu’il n’y aurait que de l’eau).
Quant à mon prochain marathon, j’ai effectivement prévu quelque chose : des pastilles Vichy riches en minéraux.
Cdlt,
Merci ! A l’exception du de9cor, je suppose que tous les primo-marathoniens se nceornaitront dans ta description. Ah cette fin qui n en finit pas, ces km qui deviennent des miles, ces pense9es que l on invoque pour tenir le coup. Et si c etait une question de vie ou de mort? Alors je finirais sans doute. Eh ben alors finis! Masque de la.souffrance. je fais quoi ici au juste? En queate de quoi? Rappelez-moi de plus jamais me of9 l idee me reprendrait